Lassitude du début.

Chercher le début. Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait un (des) début(s) ? Marre. Ras-le-bol. Enquiquinant, ce début.
Mais bon, il le faut, alors dans ma profonde lassitude (et mon extrême fatigue du jour), peut-être vais-je trouver une piste... Je clique au hasard, cherche désespérement un indice un tant soit peu précis. (Quand je trouve une pépite, comme ce blog, je partage ! )

Premier clic. "J'ai de la chance", comme dirait Google. L'an 2000. Info facile à trouver : le site désordonné a été lancé en 2000.

"Et dire que l'an 2000 c'est déjà du passé".

C'est-à-dire ? L'an 2000 = point de départ du site. Donc forcément, après le premier article, tous les suivants font partie de l'avenir de ce départ, et le regardent (ce départ) comme du passé. La deuxième publication, même si elle a pu être faite seulement quelques minutes après la première, renvoie déjà à ce point de départ comme à un moment passé.

Cinquième clic.

"L'atelier numérique de la fin du monde".

Titre annonciateur. Annonciateur du projet du site ? Le début serait la fin.
Comme l'annonce l'homme-télétubbies qui ne cesse de sauter, cette page est mouvante. Ne laisse aucun répit à mon oeil fatigué qui tente d'ordonner ce qu'il voit. Qui échoue d'ailleurs à trouver un quelconque indice supplémentaire ici.

Deuxième, troisième, quatrième, sixième clics, et de nombreux suivants. Indices trouvés : des dates postérieures à 2000. Rapidement éliminées, ça n'est pas ça que je cherche. Mince, tout se résume donc à une date ? Les auteurs rient quand on évoque leur année de naissance, et moi-même, je trouve absurde de vouloir systématiquement dater une oeuvre. Contradiction. Quelle partie de moi a raison ?

Enième clic. Une note :

"Lire cette série depuis le début".

Il y aurait donc une partie ordonnée dans ce désordre ? J'essaie, mais toujours ce problème de date qui ne colle pas. Introspection à faire d'urgence.