Je l'ai dit, j'aime le cheval. Ca a commencé quand j'avais sept ans. C'était la journée portes-ouvertes, on m'a posée à califourchon sur un poney. Chocolat. Une balade en main plus tard, et les séances de psy du mercredi après-midi étaient remplacées par celles de cheval. Au gré des tours de piste et des (nombreuses) chutes, j'ai progressé chemin faisant. Je n'en démordais pas, et je n'en démords toujours pas d'ailleurs.
Conséquence directe, pendant longtemps, on m'a offert des livres sur le cheval, puisque j'aime également les livres. Par exemple, je me suis vue offrir à deux reprises le Fleurus sur le cheval. Un jour, ma baby-sitter m'a même dédicacé Martine monte à cheval ! Evidemment, il y avait aussi les traditionnels livres pour passer les galops : Etre cavalier...
Et de moi-même,j'en ai lu et découvert bien plus encore ! A commencer par la série bien connue Grand Galop.
Les aventures de Lisa, Steph et Carole m'ont fait rêver plus d'une fois, au même titre que nombre de jeunes cavalières, je présume...
Au collège, la documentaliste m'avait également conseillé de me plonger dans Heartland.
Même si j'aimais suivre les péripéties de Laura, je n'ai jamais lu cette série avec le même engouement que pour Grand Galop.
Evidemment, je suis passée par une autre étape quasi-incontournable : les histoires de l'Etalon noir, avec Alex qui mène son cheval sauvage sur les champs de course. Mais surtout, le roman que j'ai réellement dévoré, lu, relu, et re-relu : Mon cheval, mon destin, de Pierre Bottero. Je m'imaginais comme l'héroïne du roman, sauvant des chevaux maltraités, chevauchant à travers les steppes (ou simplement les prairies), image même de la liberté, tant pour le cavalier que pour le cheval. Le rêve est d'ailleurs, pour un (trop ?) court instant, devenu réalité, lorsqu'en Irlande, lors d'un stage d'équitation, j'ai été autorisée à laisser ma monture galoper dans un immense pré à son gré (autrement dit, le plus vite et le plus sauvagement possible)...
Voilà donc quelques uns des récits qui ont bercé mon enfance / adolescence, qui ont forgé mon imaginaire. J'en profite d'ailleurs pour m'adresser aux éventuels parents qui liraient cette page :