Voici la suite du commencement...



Premiers contacts...


Avec Internet, on n’était pas les meilleurs amis du monde.
J’étais le dernier maillon faible de ma classe de première qui ne disposait pas d’une connexion internet.
Le temps consacré à la lecture était donc plus grand que la plupart de mes camarades.
J’étais un peu comme ce temple à Rome, seul, essayant de lutter contre la modernité.
Forum Forum Forum Forum
Mes parents résistaient mais ils ont été vaincus un an après lorsque toute démarche administrative notamment pour le bac, devait passer par le web…
Pour tous travaux de recherche, je devais me rendre à l’entreprise de mon père.
C’est là que j’ai connus msn, lorsqu’il existait encore, pour quelques heures de temps à autre.
Facebook a su le détrôner en peu de temps puisqu’il séduisait davantage par toutes ses possibilités.
Déjà en 2008, j’étais reliée à ce réseau qui me prend aujourd’hui des heures durant la semaine lorsque je flâne sur le web.
Mais ça c'était avant, parce que maintenant je code.

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Internet au quotidien...


Aujourd’hui, on est tout le temps connecté. Les écrans sont partout. Bien que je ne regarde pas la télévision, je suis quotidiennement devant un écran d’ordinateur. Cela prend du temps alors qu’on en manque sans cesse pour tout ce qui est essentiel. On regarde ses mails, les réseaux sociaux, on effectue des recherches personnelles etc. Le problème est que l’on va d’une page à l’autre et que l’on se perd dans tout ce tumulte que propose Internet. Je trouve qu’il faut se servir d’Internet de manière raisonnée, en profiter tout en ne se laissant pas happer par ce qu’il offre. On est noyés par des informations vraies ou fausses à chaque clic sans que l’on remette en cause leur fondement. Il faut partager son temps entre la matérialité d’un livre par exemple et la toile.
Il y a un temps et un usage pour tout...
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Nouvelle vie, nouvelle ville...

Les débuts à Poitiers n’ont pas été solitaires.
La première fois que je suis venue, c’était pour découvrir la ville mais aussi, l’appartement dans lequel j’étais susceptible d’emménager avec une amie que je connaissais de Bordeaux...
J’avais donc un guide pour me faire découvrir cet univers nouveau, ce qui est agréable puisqu’on ne se concentre pas sur des détails comme, comment prendre le bus pour aller à tel endroit, mais on profite de ce qui nous entoure.
On observe, on se projette dans cet espace et si cela n’impose pas d’objections, on l’adopte. Une nouvelle vie commence alors après avoir passé trois années sur Bordeaux. Le centre-ville est accueillant, chaleureux, on se rend vite compte que tout gravite autour de deux places principales. Il ne sera donc pas facile de se perdre et pas difficile de se repérer. Changer de ville après avoir obtenue la licence de Lettres modernes fait une sorte de scission. Le passage à un autre objectif s’est fait : le master.
Les enjeux se présentent différemment, le master Livres et médiations ouvre une voix professionnalisante tout en maintenant des cours autour de la littérature : un bon compromis pour se maintenir dans le savoir…
Poitiers

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La Rentrée littéraire (enfin presque)...

En choisissant un master, on espère que celui-ci sera le bon.
Celui qui nous permettra de réaliser nos projets. C’est pourquoi l’Université, c’est un peu la cour des miracles. Si on a de la chance, on tombe au bon endroit sinon on se retrouve face à des cours pour un an qui ne sont pas susceptibles de nous convenir. La chance devait être en ma faveur parce que j’ai été prise pour ce master. la rentrée s’est bien déroulée et la classe est prometteuse pour ces deux ans à venir… Les cours débutent et nous emmènent dans le monde du livre. Celui-ci a encore beaucoup à nous apprendre bien qu’on le détienne souvent dans nos mains. Connaître les différentes étapes avant de pouvoir acheter un livre en librairie ou de le lire sur sa tablette (devenons modernes –ou pas -), permet de comprendre toutes les problématiques éditoriales, culturelles, commerciales qui s’imposent…
endroit inconnu

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Après un semestre de codage…


endroit inconnu Retour sur expérience, quelques mois de pratique sont passés.
Vous avez bien sous vos yeux des mots alignés correctement sur une page. Qui aurait pensé qu’un(e) littéraire puisse coder. Incroyable. On se sent un peu comme un super héros sauvant le monde. N’exagérons peut être pas autant. Cependant, lorsqu’on voit son travail évoluer, on est fier(e). Il ne faut pas oublier qu’au début, on galère. On tente des codes en croisant les doigts, croyant un peu au miracle. Après on essaye d’être méthodique (utopie) et organis(e)é pour savoir quel code correspond à quelle fonction. Et à force, on y arrive (enfin presque toujours). Heureusement, on peut demander de l’aide ou regarder sur Internet. Seulement, les recherches ne donnent pas toujours le résultat voulu mais ce n’est pas un problème. Des idées surviennent lorsqu’on va de pages en pages. Il faut se lancer des défis et les réaliser. Désormais, je vais pouvoir mettre sur mon C.V. que je sais coder et ça, c’est singulier !


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Demande(s) de stage(s)

La deuxième année du master débute par un stage. Il faut donc déjà commencer à chercher. Définir le lieu qui nous attire le plus parmi les choix suivants:
maison d'édition, librairie, bibliothèque, médiathèque, secteur culturel etc. Ceci fait, on peut se lancer dans la rédaction d'une lettre de motivation "type" et remettre à jour son C.V. si besoin. Je me suis davantage rendue sur les lieux pour faire mes demandes plutôt que d'envoyer de nombreuses lettres. Cela permet, au potentiel maître de stage, de voir la tête de l'étudiant qu'il est susceptible d'accueillir. On donne ainsi une première impression, bonne ou mauvaise. Un premier contact est établi. Lorsque j'ai commencé mes demandes, j'étais partie dans l'optique de faire un stage long de mai à décembre. Seulement je ne m'attendais pas à ce qu'une barrière financière s'érige. Les librairies ne peuvent pas toujours se permettre de rémunérer les stagiaires. J'ai quand même tenté plusieurs villes, des petites comme Poitiers, Nevers, Agen et une grande, Bordeaux... Sans résultats. Mon objectif a été redéfini. Je suis partie pour deux stages de deux mois. Plus de refus, stages trouvés !

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Participation à un festival littéraire

endroit inconnu En tant qu’élève du master LiMés (livre et médiation), on a pu s’impliquer directement dans l’organisation de

Bruits de Langues

Festival littéraire aux reflets multiples de la littérature contemporaine qui se déroule dans les murs de l’Université de Poitiers.
Cas unique en France.
Grande première pour nous, on pouvait se charger de la communication à la présentation d’un auteur. J’ai choisi de m’investir dans ce qui serait le plus cohérent avec mon projet professionnel, la librairie du festival.
« Librairie » est sûrement un bien grand mot puisque ce ne sont que quatre tables alignées mais quand même. Avec deux de mes camarades ainsi que les deux libraires, on a essayé de penser à la composition des tables. Cela a été difficile puisqu’il n’y avait pas de réelles thématiques communes entre les auteurs invités. On a donc fait au mieux.
Les responsabilités étaient par la suite de garder tous ces livres, étalés devant nos yeux, de conseiller parfois aux étudiants ou au public extérieur… Puis il a fallu compter ce qu’il restait, remettre dans les cartons… Cela marquait vraiment l’aboutissement d’une semaine intense en rencontres…