Le petit frisson d'excitation que l'on peut avoir face à la nouveauté est bien vite remplacé par une angoisse sourde. On n'est jamais vraiment sûr d'être à sa place, d'être au bon endroit. Peut-être qu'on en est là suite à une erreur, un mauvais choix...ou peut-être pas. On ne sait pas alors on reste planté sur place, les bras ballants et on observe sans rien dire le bâtiment. On observe cette foule de personnes qui se croisent, s'interpellent en criant ou se bousculent, sans un regard, sans une excuse. Beaucoup de bruits, trop de monde, pas assez de place pour se faufiler jusqu'à un petit coin tranquille, on est prisonnier. Prisonnier de la foule, prisonnier de nos choix. Chaque pas vers le bâtiment resserre l'étau, il n'est plus possible de reculer. Allez, respire. Une nouvelle année commence.